« Le Lion d’Angers devient un pôle urbain »

Le Maire du Lion d'Angers adressait ses v-ux 2019 aux habitants et à ses collaborateurs, samedi dernier. L'occasion de revenir sur les projets du Lion d'Angers.

16 janvier 2019 à 17h58 - Modifié : 16 janvier 2019 à 18h14 par Alexis Vellayoudom

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En ce début d’année, le maire du Lion d’Angers, Etienne Glémot, a pu revenir sur les projets de 2019. Parmi les projets, le dojo et les terrains de tennis, dont les constructions ont été validées récemment. Ces deux structures sportives s’installeront au complexe Lucien Mérignac. Le sport « un levier important qui décroche les enfants des écrans […] et leur permet de montrer qu’ils ont des qualités », précise le maire. Il a également le développement du CCAS, Centre Communal d’Action Sociale qui fournit une aide financière, dans l’adhésion d’un sport, aux familles défavorisées. Une action notamment dirigée par Marie-Claude Hamard. Dernier point sur l’aspect sportif, la construction de la salle de sport intercommunale qui permettra d’accueillir plusieurs types d’évènements. Le projet est notamment financé par le CTR, Contrat Territoire-Région, signé récemment la présidente de la région, Christelle Morançais.

Autres projets pour l’année à venir, les travaux d’assainissement sur le boulevard d’Halligon et le secteur Schuman, « on avait promis qu’on le faisait dans ce mandat, on l’a lancé ». La ville du Lion d’Angers verra également en juin l’installation de plusieurs caméras de protection, pour vérifier les entrées et sorties de la ville. Un dispositif dédié à la gendarmerie.

Pour Etienne Glémot, le seul bémol de cette année, c’est la suppression de la taxe d’habitation et l’interrogation sur ce qui la remplacera. La taxe d’habitation qui représentait 34 % des recettes de la commune. Un manque à gagner préjudiciable, « est-ce que le Lion d’Angers aura demain les moyens de reconstruire une piscine ? », se demande le maire. Les finances restent cependant bonnes, le résultat provisoire est aux alentours de 1 million d’euros.

Du côté de la Communauté de Communes des Vallées du Haut Anjou, les élus ont choisi d’investir dans les services primaires, la santé et l’éducation. Notamment par la construction du pôle de santé de Châteauneuf-sur-Sarthe, « un territoire fragile », selon Etienne Glémot. L’éducation va, elle, bénéficier de 485 éléments informatiques (PC, tablettes, tableaux numériques etc.) dans 14 écoles publiques et 8 écoles privées.