Quel avenir pour la prise en charge des seniors ?

Philippe Bolo, député de la 7ème circonscription du Maine-et-Loire, organisait lundi au Lion d'Angers une journée d'échange sur l'autonomie et le vieillissement des seniors. Le cluster Silver Valley, spécialisé sur ces problématiques, présentait son travail.

28 juin 2019 à 14h30 - Modifié : 28 juin 2019 à 15h46 par Alexis Vellayoudom

OXYGENE RADIO
Nicolas Menet donne une conférence sur "Pourquoi le vieillissement est facteur d'innovations", devan

« Chaque génération a ses besoins et sa culture ». Propos tenus par le député du Segréen, Philippe Bolo. C’est dans cette perspective qu’il a organisé cette journée d’échange sur l’autonomie et le vieillissement des seniors. L’objectif, faire rencontrer les différents acteurs du secteur, entreprises, élus, professionnels pour penser une nouvelle politique du vieillissement.

Le matin, le DG du cluster d’innovation Silver Valley, Nicolas Menet proposait une photographie de « La France des seniors » et une conférence « Pourquoi le vieillissement est un facteur d’innovation ». Les personnes présentes ont ensuite collaboré pour imaginer des projets sur l’autonomie.

 

Un travail important pour Philippe Bolo, selon lui, le territoire aura de nouvelles problématiques, « on a des problématiques sur la mobilité, le numérique. Et puis une des problématiques émergentes par exemple sur l’évolution du logement. Faire en sorte qu’aujourd’hui le logement évolue en fonction du niveau de dépendance de la personne qui l’occupe ».

 

92 % des Français de plus de 55 ans sont autonomes

 

Une majorité des plus de 55 ans est propriétaire de son logement et ne souhaite pas aller en EHPAD, selon Nicolas Menet. Fruit de l’étude réalisée pendant 5 ans, par la Silver Valley. L’objectif, avoir une vision en 2030, « il y a un vrai sujet sur le maintien, le soutient au domicile. Une tendance aussi, c’est la création de parcours de vie personnalisés. Chacun a créé ces propres habitudes qu’elles soient alimentaires, de loisirs, de mobilités. Et les personnes veulent continuer à être ce qu’elles sont aujourd’hui, jusqu’à leur mort » explique Nicolas Menet.  

 

Les conclusions seront remontées à l’assemblée par le député.