Grippe aviaire : les volailles à huis clos

18 élevages de 11 départements dont l'Anjou ont déjà été touchés par des cas d'influenza aviaire depuis l'été. Le Ministre de l'agriculture relève le risque d'épidémie de "faible" à "modéré" avec des mesures de protection dans tout l'Hexagone.

6 octobre 2022 à 15h41 par Coralie Juret

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Crédit : Illustration - Julia Cherk / Envato Elements

La deuxième vague est là. Après une première épizootie au printemps dernier, la grippe aviaire fait son retour dans les élevages. Trois foyers ont déjà été recensés au Tremblay et à la Cornuaille (49), avec un abattage systématique des troupeaux. 

Une seconde vague qui pousse le Ministère de l'Agriculture à relever le risque de "faible" à "modéré" sur le territoire métropolitain. Les propriétaires de volailles, professionnels ou non doivent mettre leurs animaux à l'abri, les rassemblements d'oiseaux sont interdits et des mesures de régulation de la chasse vont être mises en place.

Depuis le début de l'été, plusieurs centaines d'oiseaux ont été retrouvés morts sur le littoral atlantique et 18 foyers détectés dont 11 départements dont le Maine-et-Loire. La Mayenne, pas encore touchée, est particulièrement exposée en raison d'un couloir de migration majeur emprunté actuellement par des oiseaux de l'Europe du Nord et de Russie se dirigeant vers l'Europe du Sud et l'Afrique, précise la préfecture. 108 communes du département dont Laval, Cossé-le-Vivien, Evron, Ernée et Mayenne sont par ailleurs en "zone à risque particulier" pour des étendues d'eau potentiellement sources de contamination entre ces migrateurs et la faune locale dans les Coëvrons, les Basses Vallées Angevines ou encore des zones humides situées entre Vitré et Laval.