Ecologie : Le Syndicat du Bassin de l'Oudon travaille sur les plans d'eau

Le syndicat du Bassin de l'Oudon a réalisé un état des lieux des plans d'eaux du versant sud de l'Oudon. Les techniciens vont désormais rencontrer des propriétaires, pour proposer des solutions d'entretiens.

26 avril 2019 à 15h00 - Modifié : 26 avril 2019 à 15h04 par Alexis Vellayoudom

OXYGENE RADIO
Laurent Todeschini (maire d'Erdre-en-Anjou), Joël Ronçin (vice-président du SBO) et Sophie Perchet (

Début septembre, le Syndicat du Bassin de l’Oudon (SBO) a réalisé un inventaire des plans d’eau du versant sud de l’Oudon. Au total, 3 200 plans d’eau identifiés. Le syndicat a choisi de travailler sur les plans d’eau sur cours d’eau. 78 plans d’eau sur la Verzée ont désigné comme prioritaires.

L’objectif, rétablir la continuité écologique, « ça va permettre à tout ce qui est poisson d’avoir un cycle de vie normal, de retrouver des zones de frayère et des zones de cache qui leur permettront de s’alimenter. Le but, c’est de supprimer les ouvrages ou les plans d’eau qui perturbent cette continuité écologique », explique Sophie Perchet, chargée de mission Plan d’eau au Syndicat Bassin de l’Oudon.

 

Des solutions pour les propriétaires

 

Début mai, les techniciens du SBO commenceront à rencontrer les propriétaires privés ou publics de ces plans d’eau. Ils leur proposeront un diagnostic et des solutions par rapport aux problématiques de chaque plan d’eau, « on proposera des conseils de gestion comme des travaux d’aménagement, pour contourner le plan d’eau ou simplement le supprimer si il n’y a pas d’usage important pour le propriétaire », détaille Sophie Perchet.

 

Les plans d’eau doivent être entretenus

 

Autre proposition, la vidange. Une solution encore trop peu réalisée, « on a une gestion qui n’est pas toujours correcte. La vidange a quand même un intérêt pour la qualité de l’eau. Ça va permettre de gérer l’augmentation des vases, tout ce qui va être espèces invasives », ajoute la technicienne du Bassin de l’Oudon.

Ce travail de diagnostic, financé par l’Agence de l’eau, prendra fin en août. La suite des opérations de réaménagement devrait faire l’objet d’une déclaration d’intérêt général.