Football. Ligue 1 (25e journée): Face au FC Nantes, un derby piège pour Angers SCO

Angers SCO conclut une séquence de trois matchs en une semaine en recevant le FC Nantes dimanche 14 février (15h) pour la 25e journée de Ligue 1. Après avoir éliminé le Stade Rennais en Coupe de France jeudi soir dans un froid glacial, la fraîcheur physique et mentale du groupe angevin sera déterminante dans le derby de la Loire.

12 février 2021 à 17h02 par Charles Dubré-Béduneau

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Touché à la cheville dimanche dernier à Nice, le milieu de terrain du SCO Mathias Pereira Lage devra
Crédit : Charles Dubré-Béduneau

Stéphane Moulin avait prévenu dès mercredi en conférence de presse: "On aura un jour de moins de récupération par rapport à nos deux prochains adversaires (Rennes et Nantes, NDLR). Physiquement et mentalement le match de dimanche sera le plus difficile de la semaine." Comme on pouvait le craindre, les joueurs du SCO ne sont pas sortis indemnes de leur qualification pour les 16e de finale de Coupe de France jeudi soir à domicile face au Stade Rennais. "C'était un match âpre, avec beaucoup de contacts et de chocs. Si on ajoute le froid et le terrain gelé en deuxième mi-temps, on a pas mal de petits bobos", confirmait le coach angevin vendredi midi. 

Thomas, Capelle et Amadou très incertains

Conséquence, Romain Thomas (victime d'une béquille), Pierrick Capelle (cheville) et Ibrahim Amadou (problème musculaire à l'aine) sont tous les trois très incertains pour le derby dimanche après-midi. Touché à la cheville dimanche dernier à Nice, Mathias Pereira Lage devrait être en mesure de faire son retour. Malgré les difficultés actuelles du FC Nantes (18e, éliminé en Coupe de France mercredi) et le limogeage cette semaine de Raymond Domenech (remplacé par Antoine Kombouaré, quatrième entraîneur du club cette saison), le milieu de terrain angevin s'attend à un match compliqué: "Peu importe leur classement, un derby reste un derby. Ils vont tous vouloir montrer à leur nouvel entraîneur qu'ils méritent leur place. À nous de faire une bonne entame pour ne pas tomber dans un match piège. En gagnant on sait qu'on assure quasiment notre maintien, donc c'est un match doublement important."

En ce dimanche de Saint-Valentin, Stéphane Moulin attend de ses joueurs qu'ils mettent du coeur à l'ouvrage, notamment en début de match, à l'image de ce qu'ils ont (bien) fait en Coupe de France. "On a réparti le temps de jeu depuis plusieurs matchs déjà pour garder une équipe compétitive. La fraîcheur physique et mentale sera déterminante dimanche. On veut à tout prix éviter d'avoir à courir après le score après le premier quart d'heure." Interrogé sur la valse des entraîneurs à Nantes, aux antipodes de sa longévité inédite à Angers, le coach du SCO a livré une réponse lucide: "La peur de la descente peur créer de la panique et donc précipiter des choix. Je n'ai jamais ressenti ça ici mais je sais que ça peut arriver dans n'importe quel club. Et il n'existe pas de vaccin contre la colère des supporters. Je sais que je suis privilégié d'être ici. Ça m'embête d'être une anomalie, je préférerais être dans la normalité." 

À défaut de pouvoir être en tribunes, les kops de supporters du SCO organisent un rassemblement devant le stade Raymond Kopa à 12h30

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