Noëllet. Des écoliers préparent un projet de loi

Comme leurs homologues de la Membrolle sur Longuenée, les CM2 de l'école des Deux Rivières participent au Parlement des enfants cette année.

15 janvier 2019 à 10h32 - Modifié : 15 janvier 2019 à 14h59 par Coralie Juret

OXYGENE RADIO
A Noëllet ce sont les CE2-CM1-CM2 qui s'attaquent à la question du numérique.
Crédit : CJ

À Noëllet, 15 élèves de CE2-CM1-CM2 vont jouer les députés en herbe. Ils participent au Parlement des enfants, qui consiste à élaborer un projet de loi sur le thème du "bon usage du numérique" cette année. À l'école des Deux Rivières, les élèves d'élementaires élaborent déjà les règles de la classe ensemble. Pour leur professeur et directeur Gaëtan Jeanneau c'est l'occasion d'aller plus loin, "de sortir du cadre de la classe et d'avoir un représentant national pour incarner les choses".

Et pour aborder le fonctionnement de la République de manière concrète, c'est le député Philippe Bolo qui est venu leur rendre visite hier matin à Noëllet. "Leur génération va être inévitablement confrontée au numérique, mais ce n'est pas uniquement du négatif" a insisté le parlementaire en réponse aux fake news, usurpations d'identités et autres arnaques virtuelles évoquées par les écoliers. "C'est aussi des choses plus positives, et c'est peut-être une carte à jouer" pour eux estime Philippe Bolo.

Les élèves de Gaëtan Jeanneau (à droite) ont échangé pendant une heure et demie avec le député (deuxième à gauche au second plan) et les élus d'Ombrée d'Anjou.

Après Saint Martin du Bois l'an dernier, ce ne sont pas une mais deux classes, en comptant les CM2 de l'école Saint Exupéry de la Membrolle sur Longuenée que le député rencontre lundi prochain, qui représentent sa circonscription. Deux classes de l'Anjou Bleu dont une multi-niveau, "ce qui n'était pas possible encore l'an dernier" se réjouit Philippe Bolo. Elles ont jusqu'au 12 mars pour rendre leur projet au Rectorat, avant une sélection régionale puis nationale en juin. Le lauréat sera ensuite élu à la majorité des quelques 1154 classes participantes, avec un projet de loi qui a toutes les chances d'être adopté au Parlement.