Angers Sco. Ce qu'on a aimé et moins aimé après le nul face au Stade Rennais

Après une semaine compliquée, marquée par l'impossibilité de recruter Rémy Labeau-Lascary et Steve Mounié, Angers Sco a fait mieux que se défendre face au Stade Rennais (1-1). Avec la recrue Esteban Lepaul au coup d'envoi, Rennes alignait un onze d'expérience quand les Angevins étaient emmenés par la jeunesse devant. Malgré un but de l'ancien chouchou de Kopa, Angers a parfaitement réagi en seconde période grâce au premier but de Prosper Peter en professionnel.

On a aimé : l'état d'esprit d'Angers

Avec ses jeunes, Alexandre Dujeux a su galvaniser son groupe pour leur faire croire qu'il était possible de s'accrocher face à ce Stade Rennais. Après une semaine rocambolesque, Angers Sco a plus que jamais fait parler la dalle angevine pour arracher le nul contre une équipe brouillonne. Avec Peter, Chérif et Raolisoa en pointe, les Angevins ont réussi à se procurer des occasions, et même marqué. Le déplacement et le flair de Peter n'augurent que de bonnes choses pour la suite. On a senti la différence entre une équipe formatée pour jouer le maintien, de la 1re à la 90 minute et de la 1re à la 34e journée, et une autre qui se repose sur ses acquis.

On a aimé : la jeunesse scoïste

Dès le début de rencontre, Louis Mouton a donné des consignes pour replacer, recadrer Prosper Peter et Sidiki Chérif. Pourtant, l'ancien de Saint-Etienne n'a que 23 ans. Mais dans cette équipe angevine, c'est presque être vieux. Yassine Belkhdim et Lilian Raolisoa sont, eux, carrément des anciens. Les deux jeunes, sur le front de l'attaque, se sont démenés pour presser et jouer les coups à fond. Lanroy Machine, Marius Courcoul et Justin Kalumba en ont fait de même lors de leurs entrées. La force du Sco, ce dimanche, c'était sa force mentale et sa jeunesse.

On n'a pas aimé : les sifflets pour Lepaul

Il a beau être passé sous un autre pavillon, il faut avoir la mémoire courte pour oser siffler un joueur qui a autant pesé à Angers Sco. Esteban Lepaul, transféré quelques jours avant la rencontre à Rennes, a été professionnel jusqu'au bout en s'entraînant chaque jour. Il a beau avoir prolongé cet été et eu les mots qui allaient avec, son transfert est un tremplin pour lui. Les sifflets envers l'ancien angevin n'avaient pas lieu d'être et visait aussi, certainement, la direction.