Angers Sco. Ce qu'on a aimé et moins aimé de la défaite à Lyon

Angers Sco a concédé sa deuxième défaite cette saison face à l'Olympique Lyonnais (1-0). Face à un adversaire qui joue autre chose dans cette Ligue 1, les Angevins n'ont pas réussi à remonter au tableau d'affichage.

On a aimé : encore quelques petits regrets

Des regrets qui augurent de bonnes choses cette saisons. C'est cruel, mais peut-être une bonne chose pour Angers Sco de ressortir du Groupama Stadium avec des regrets. Pour la cinquième fois de la saison, les joueurs d'Alexandre Dujeux n'ont pas encaissé plus d'un but. Même en concédant l'ouverture du score, ils se sont battus et ont eu les occasions pour recoller. Jacques Ekomié aurait d'ailleurs pu égaliser dans le temps additionnel sans un grand portier lyonnais.

Angers Sco montre du caractère et l'assurance de ne rien lâcher contre personne. Un premier grand pas dans la quête de maintien, car après avoir affronté le Rennes, l'OL ou le PSG, les Angevins comptent cinq unités. Un rythme pour se maintenir. "J’ai vu une équipe qui a bien appliqué ce qu’on avait mis en place, a dit Alexandre Dujeux après la rencontre. Au fil du temps, on était meilleur avec le ballon. Je suis encore une fois content de la prestation de Prosper Peter qui, pour son troisième match, a encore fait des choses intéressantes. Je suis également satisfait aussi de l’entrée de Sidiki Cherif, de l’état d’esprit de ce groupe et de cette entraide."

On a moins aimé : les coups de pied arrêtés

Après avoir concédé l'ouverture du score sur corner face à Metz la semaine dernière, Angers Sco a de nouveau flanché sur cette même phase de jeu arrêté. Déjà, le coup de pied de coin arrive d'une erreur de relance d'Haris Belkebla dans sa propre surface. "J'assume cette erreur, ne s'est pas défilé le milieu de terrain. Je voulais mettre un temps calme pour garder le ballon." Cette fois, c'est une action consécutive à un arrêt d'Hervé Koffi, encore parfait dans ses buts, qui a mis les Angevins en difficulté. Étrangement libre dans la surface, l'Américain Tanner Tesmann n'avait plus qu'à finir.