Angers SCO. Louis Mouton, un bon vivant dans l'entrejeu
Arrivé cet été à Angers Sco, le milieu de terrain Louis Mouton revendique son art de vivre comme un bon vivant, qu'il partage aussi sur le terrain.
Publié : 16 juillet 2025 à 17h01 - Modifié : 16 juillet 2025 à 17h08 Alexis Vellayoudom
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Une victoire à Raymond Kopa le samedi, puis un bon verre au restaurant, à faire des blagues avec les copains d'enfance. C'est peut-être ça la définition du bonheur chez Louis Mouton. À 23 ans, le nouveau relayeur d'Angers Sco a quitté son Forez natal pour rejoindre la cité du Roi René. Il s'est engagé jusqu'en 2028 avec la ferme intention de tamponner son profil "joueur de Ligue 1".
"Mon principal hobby à Saint-Etienne, c'était de voir mes amis d'enfance"
Une vie de footballeur à Saint-Etienne, ça laisse forcément des traces. D'abord humainement, le passé minier, le public ouvrier, l'humain finalement. Alors quand Louis Mouton a dû faire un choix pour son avenir après plusieurs sollicitations, peu de doutes sur ce qui a pesé. "J'ai marché un peu au feeling. Après avoir eu le coach et Laurent, j'ai senti qu'il y avait moyen de franchir une étape ici, dans un environnement un peu plus sain", confie le joueur formé à l'ASSE. J'avais en travers de la gorge la descente avec Saint-Etienne et d'avoir manqué le coche. Je voulais me relancer un challenge en France".
Sain ? Oui, car porter le maillot vert n'est pas sans conséquences. La ferveur populaire d'un côté, la pression du résultat de l'autre. Cette balance, Louis l'a connue pendant ses 11 ans au club : "Saint-Etienne, ce n'est pas simple quand ça se passe mal. Il y a une grosse ferveur. C'est vrai qu'Angers de ce point de vue là, est plutôt un club sain et apaisé donc j'ai l'impression que c'est plus simple de s'épanouir et de progresser [...] Il faut que je me développe en tant que personne et pas forcément avec une attache à un club spécifique. Le fait de partir à Angers, ça me permet de voir ce que je vaux".
Mais la camaraderie sera toujours de mise pour celui qui aime bien voir ses amis, aller au restaurant et boire un verre. "Parfois, je joue à la console, je lis, je regarde beaucoup de sports. Amoureux de sports en tout genre, les chevaux, le tennis, le hand. Je suis quelqu'un d'assez simple. J'aime aussi rester chez moi, me relaxer, mais mon principal hobby à Saint-Etienne, c'était de voir mes amis d'enfance, se poser, discuter, rigoler, faire des blagues", raconte le joueur passé par Pau en Ligue 2. Aujourd'hui, ils sont loin, mais c'est aussi des bons vivants, ils vont venir. Après, c'est bien ça me permet de me retrouver avec moi-même, voir ce que j'ai dans le ventre et je le prends comme un test."
Capelle en exemple
Un profil que confirme son entraîneur Alexandre Dujeux. Les deux hommes se sont eus pendant les vacances. "C'est le plus long entretien que j'ai eu en tant qu'entraîneur. Je ne sais pas combien de temps il m'a tenu au téléphone, mais on a échangé. On sent quelqu'un qui aime le foot, la vie et partager tout un tas de choses", s'amuse coach Dujeux. Et ce n'est pas par hasard, si le milieu de terrain de 23 ans se sent davantage plus proche de Pierrick Capelle, lui aussi réputé sa simplicité et son art de vivre. "On a des discussions cohérentes avec des sujets qui nous ressemblent", confie Louis Mouton. Une sorte de connexion, dont le Stéphanois compte bien se servir pour progresser au SCO. "J'essaye toujours de m'entourer des gens travailleur, bosseur et sérieux parce que quand il y a des coups de moins bien dans la saison et qu'on voit un gars comme ça en salle ou en train de s'étirer, peut-être que nous, instinctivement, on va y aller." Le gamin du Forez tient en respect son homologue nordiste : "11 ans dans un club, c'est la classe. Il y a beaucoup de choses que je dois tirer de lui. À cet âge, si je joue encore, ça sera très beau."
Bon vivant aussi sur le terrain
Cette générosité, Louis Mouton la partage également sur le rectangle. Réputé pour son gros volume de jeu, il s'est pourtant autrefois reposé sur ses lauriers. "Au début de ma formation, j'étais un peu pépère, sans forcer. Les coachs m'ont fait comprendre que le train ne passait qu'une fois et que ce n'est pas parce que j'avais de l'avance sur les gens de mon âge que je ne pouvais aller chercher d'autres choses. Ils m'ont forcé à aller gratter plus de ballons, mettre plus de courses et être plus impactant sur le jeu. Et pas juste un 6 qui joue comme un sénateur", confie le Stéphanois. Un juste milieu qu'il doit encore trouver selon son nouvel entraîneur Alexandre Dujeux qui voit une marge de progression importante : "Sur la façon qu'il a d'utiliser ses courses. Quand on court beaucoup, on peut parfois courir un peu trop. Comme Yassine qui court tellement, mais il faut garder la bonne lucidité. Il faut peut-être courir un peu moins, mais mieux."
De son nouveau milieu de terrain, Alexandre Dujeux attend aussi qu'il soit davantage décisif. Seulement une passe décisive en 24 matchs de Ligue 1 l'année dernière. "Même s'il n'a pas marqué l'année dernière, je pense qu'il est capable de marquer des buts. Je l'attends là-dessus. Pour un milieu de terrain, que j'imagine relayeur, c'est des garçons qui sont dans de bonnes dispositions, qu'arrivent en second couteau et ça peut surprendre l'adversaire", constate le coach angevin. Le néo-angevin aura d'ailleurs la lourde tâche de soutenir offensivement Esteban Lepaul. "L'année dernière, il y a certainement des fois où j'ai manqué de chance, mais certainement des fois où j'ai manqué d'adresse et de justesse technique pour finir les actions", admet-il. Je veux essayer de confirmer et de montrer que je peux faire de bonnes choses. Je ne suis pas encore un joueur de Ligue 1. C'est encore un peu prétentieux." Un sésame qui une fois décroché se fêtera sans doute avec un verre et des amis.
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