Château-Gontier. Le centre hospitalier du Haut-Anjou a "résisté aux tempêtes"

Le directeur du CHHA est parti à la retraite vendredi 25 juin. Avant son départ, il est revenu sur ses 6 ans et demi à la tête de cet "établissement à taille humaine".

6 juillet 2021 à 15h15 par Coralie Juret

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Patrick Plassais a dirigé le Centre hospitalier du Haut-Anjou pendant près de 7 ans.
Crédit : CHHA

Le Centre hospitalier du Haut-Anjou (CHHA) et les Résidences du Val d'Oudon ont un nouveau directeur. Eric-Alban Giroux est arrivé jeudi 1e juillet, de Saint Jean de Maurienne. 

Son prédécesseur Patrick Plassais avait quitté la Mayenne de ses ancêtres la semaine précédente, un départ en retraite après 40 années et demies de fonction publique hospitalière "passées comme un coup de vent". Dans cette fonction très exigeante, "un peu de solitude" mais "peu de regrets". Patrick Plassais dit surtout sa satisfaction pour cet hôpital "à taille humaine" qu'il a dirigé pendant près de 7 ans au service d'une "noble cause".

Patrick Plassais : "malgré les contraintes, on a résisté aux tempêtes"
Crédit : Coralie Juret

Fin juin, l'hôpital de Château-Gontier n'enregistrait quasiment plus de passages suspects aux urgences et un seul patient positif à la Covid était encore hospitalisé. Mais "le virus est tjs là, il faut rester prudent", insiste le nouveau retraité, décoré de la médaille de la Ville de Château-Gontier sur Mayenne. Convaincu qu'une quatrième vague se prépare, Patrick Plassais l'espère moins violente que la deuxième ne l'a été au CHHA.

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Patrick Plassais a reçu la médaille de la Ville de Château-Gontier sur Mayenne.
Crédit : CHHA


Pas d'inquiétude pour la prise en charge cet été


Un hôpital sud-mayennais qui a résisté aux tempêtes, y compris celle de la Covid se félicite son ancien patron. Patrick Plassais se veut aussi rassurant sur la prise en charge aux urgences cet été, malgré le manque de personnel et la fermeture temporaire de lits pendant les congés.

Patrick Plassais : "les trois urgences de la Mayenne ne seront pas fermées cet été"
Crédit : Coralie Juret

Des difficultés de recrutements et une situation inédits liés au manque d'urgentistes, dont la formation a été prolongée d'un an, au plafonnement des tarifs d'intérim, et à la crainte de la Covid-19 explique Patrick Plassais. Le problème est national, et même plus critique dans d'autres départements de la région.