Maine et LoireSports

Ducs d'Angers. Romain Gutierrez : « Je ne suis pas le plus talentueux, mais je mets ma vie sur la glace »

Arrivé cet été sur les bords de Maine, Romain Gutierrez compte bien tout donner pour les Ducs d'Angers. L'attaquant dit de lui qu'il n'est "pas le plus talentueux" mais est prêt à donner 200 % de ce qu'il a sur la glace.

Publié : 11 août 2025 à 18h01 - Modifié : 11 août 2025 à 20h32 Cyprien Legeay

Romain Gutierrez est la première recrue de l'intersaison des Ducs d'Angers.
Romain Gutierrez est la première recrue de l'intersaison des Ducs d'Angers.
Crédit : Ducs d’Angers

Romain Gutierrez, c'est un changement de vie pour vous et votre famille après huit années à Gap.

On est arrivés mi-juillet, on s'installe petit à petit. On trouve nos marques. On essaye aussi de découvrir la région, que moi, je connais pas du tout. On m'a beaucoup parlé de la douce angevine. Là, en ce moment, c'est pas mal (rire). On verra un peu plus en détail d'ici novembre-décembre. 

Le projet, avant de parler du sportif, était de changer de vie avec votre famille ?

Moi, oui. Ça faisait huit ans à Gap. Il fallait un nouveau chapitre pour tout le monde. Professionnellement, pour moi. Donc, oui, c'est moi qui fais bouger ma famille. C'est un peu égoïste, mais c'était d'abord pour moi. La famille qui suit, c'est un double challenge. 

 

"Moi, je viens chercher la gagne"

 

Vous quittez un club où vous faisiez partie des meubles.

C'est sûr que ça se fait plus trop dans le monde du sport, du hockey. C'est rare que les joueurs restent beaucoup d'années. C'est souvent des cycles de 2, 3, 4 ans au maximum. Il me fallait un peu de nouveau, un nouveau challenge. Aller chercher d'autres choses que je n'ai pas eues à Gap. C'est pour ça aussi que je suis venu à Angers.

Que recherchez-vous en venant ici ?

La gagne, clairement. Je ne vais pas vous faire la messe ou quoi. Moi, je vais chercher la gagne. C'est pour ça que je suis ici, c'est pour ça qu'on est ici. C'est pour ça aussi qu'on bosse dur depuis le début du camp, avec l'équipe, tout le monde.

Le coach, ça a joué ? 

John (Paredes), je le connais depuis... Je l'ai eu à Dijon. Lui était jeune coach, et moi, j'étais plutôt jeune joueur. On s'est quittés et on se retrouve presque 11, 12 ans après. Et ça a joué dans la balance, c'est clair.

 

"Aller toucher le Graal"

 

Que connaissez-vous du style du coach ?

C'est un style qui me plaît énormément. C'est pour ça aussi que j'ai franchi le pas de venir à Angers.

Qu'est-ce que le public de l'IceParc va pouvoir voir de vous cette saison ?

Je ne suis pas le plus talentueux, en termes de talent pur. Par contre, je mets 200 % de ce que j'ai sur la glace. Je mets ma vie, clairement. Je n'ai pas le plus gros shoot, je ne suis pas le plus physique, je ne suis pas le plus rapide. Mais par contre, on ne pourra pas me dire que je n'ai pas mouillé le maillot.

Quel souvenir gardez vous de vos venues à l'IceParc ?

J'ai connu le Haras et l'Ice Parc. J'ai vu la mutation du club du bon côté, vraiment bien structuré. L'outil, je pense que c'est la dernière patinoire qui est sortie de terre au Magnus. L'une des plus grosses. Le club a mis les moyens pour faire avancer le truc. C'est aussi l'image de la ville, je pense. Le hockey fait partie des sports importants à Angers. Pour récompenser tout ça, ça serait bien d'aller toucher le Graal.