En Maine-et-Loire. Une porte de sortie pour les éleveurs lâchés par le groupe mayennais Lactalis

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En septembre, le géant laitier mayennais Lactalis avait annoncé la fin des collectes de lait chez 272 éleveurs dont 120 dans les Pays de la Loire. Aujourd'hui, l'Unell, l'association de producteurs, annonce qu'une "solution a été trouvée pour ces producteurs de lait".

Publié : 5 février 2025 à 8h34 - Modifié : 5 février 2025 à 8h34 Alexis Vellayoudom

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Plusieurs cas de MHE ont été détectés en Maine-et-Loire

C'est une note positive pour les producteurs de lait lâchés par le groupe Lactalis. Hier, l'Union nationale des éleveurs livreurs Lactalis a annoncé qu'une "solution a été trouvée pour tous les producteurs de lait". En septembre dernier, le géant laitier mayennais avait annoncé vouloir réduire sa collecte de lait de 450 millions de litres jusqu'en 2030, entraînant la fin de la collecte de lait chez 272 producteurs, dont 120 dans les Pays de la Loire (Maine-et-Loire, Loire-Atlantique et Vendée). Les contrats devaient être résiliés le 31 juillet 2026. Aujourd'hui, les premiers contrats ont été résiliés, mais pour ces producteurs, il existerait "plusieurs options. Moins de 10 % d'entre eux n'ont qu'une solution", a explique Yohann Serreau, président de l'Unell, l'association d'organisations de producteurs. Au total, plus d'une vingtaine de laiteries se seraient manifestées. 

 

Une indemnisation pour ces éleveurs ? 

 

L'Unell espère voir les premières contractualisations d'ici l'été, mais ce changement aura un coût pour les éleveurs en s'adaptant à un nouveau cahier des charges nécessitant des démarches administratives et de l'achat de nouveaux matériels comme un tank à lait. En compensation, l'organisation demande une indemnisation pour ces producteurs, mais le géant laitier mayennais refuse, pour le moment, d'ouvrir des négociations. La Fédération nationale des producteurs de lait s'est proposée pour monter un collectif afin d'accompagner les éleveurs concernés.