Angers. Plus de 100 personnes rassemblées pour scander "laissez-nous travailler"

Restaurateurs, hôteliers, gérants de discothèques et autres établissements fermés se sont rassemblés à Angers pour demander au gouvernement de ne pas les abandonner

10 décembre 2020 à 16h02 - Modifié : 10 décembre 2020 à 16h29 par Alexis Vellayoudom

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Ils étaient 150 à demander la réouverture de leurs établissements
Crédit : Club Hôtelier d'Angers

Ils étaient 150 à demander « Laissez-nous travailler" à Angers. Restaurateurs, hôteliers, gérants de discothèques et d’établissements fermés se sont rassemblés en fin de matinée devant la préfecture du Maine-et-Loire à l’appel de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie.

35 hôteliers du Club Hôtelier d’Angers étaient présents. D’après le club hôtelier, le taux d’occupation est très faible malgré l’ouverture, une moyenne de 15 %. Selon eux, l’aide de 10 000 euros est "insignifiante, e compte n’y est pas, nous épuisons notre trésorerie pour être à l’équilibre. Nos loyers sont souvent supérieurs au montant de l’aide de 10 000€", explique Nathale Busson, la présidente. Le Club Hôtelier d’Angers sent abandonné, "nous n’acceptons pas d’être abandonnés à notre triste sort avec cette situation qui devient hors de contrôle".

Pour Thomas Couet, directeur du 21 Foch, "si le gouvernement ne prend pas la mesure de nos problèmes de trésorerie, on tend vers un effondrement économique de notre secteur". L'Union Nationale des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie a lancé un appel national lundi 13h, à Paris.