Covid-19 : bientôt 1500 tests par jour en Pays de la Loire

Pour répondre aux objectifs du gouvernement de tester plus massivement, l'Agence régionale de santé a dévoilé hier sa stratégie en Pays de la Loire.

3 avril 2020 à 16h28 - Modifié : 3 avril 2020 à 16h56 par Coralie Juret

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Crédit : illustration Klaus Hausmann / Pixabay

12 000 tests chaque jour en France, c'est l'objectif fixé par le Ministre de la Santé pour faire face à l'épidémie de coronavirus. Les Pays de la Loire vont bientôt être en capacité de réaliser 1500 dépistages par jour et jusqu’à 2000 sous réserve du nombre d’écouvillons nécessaires, soit le double de l'objectif national à l’échelle de la région, annonçait hier l'Agence régionale de santé (ARS). Des tests réservés aux patients hospitalisés et ceux de ville les plus fragiles, femmes enceintes incluses, ainsi que les soignants et EHPADS. L'ARS recense actuellement ceux qui pourront réaliser les prélèvements a expliqué le Dr Jean-Yves Gagner.

“On est en train d’établir une cartographie des laboratoires de biologie qui sont en capacité de faire les tests dans leurs locaux ou sous la forme de ce qu’on appelle du drive, on réserve deux places de parking devant le laboratoire, le patient indique son arrivée et c’est le médecin biologiste ou un biologiste qui fait le prélèvement dans la voiture. Il y a également un maillage de nos territoires en points fixes de deuxièmes consultations de prélèvement, faits par les médecins et les infirmières libérales soit dans des maisons de santé pluriprofessionnelle, soit dans des centres de santé au travail”.

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Une cartographie qui sera communiquée aux médecins, qui pourront orienter leurs patients. Pour les EHPADS et les maintiens à domicile, une centaine d'infirmières libérales va être formée et équipée par les laboratoires, en plus des équipes mobiles de gériatrie hospitalière. Les prélèvements sont déjà analysés par les CHU de Nantes et d’Angers ainsi que le CH du Mans, ils le seront également par des laboratoires privés de biologie. 

Pour l’heure, le confinement reste la meilleure stratégie, a rappelé l’Agence régionale de santé des Pays de la Loire. Elle attend un pic épidémique à la mi-avril.