Le directeur du centre hospitalier du Haut-Anjou, Patrick Plassais, part à la retraite

Après 7 ans à la direction du centre hospitalier du Haut-Anjou, Patrick Plassais partira le 30 juin.

19 janvier 2021 à 10h38 - Modifié : 20 janvier 2021 à 11h43 par Alexis Vellayoudom

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Patrick Plassais lors des v-ux 2020
Crédit : Coralie Juret

"Notre hôpital a prospéré sous son impulsion", témoigne le Dr Nouri. Après presque 7 ans comme directeur du centre hospitalier du Haut-Anjou à Château-Gontier, Patrick Plassais partira en retraite le 30 juin. "Un homme qui laissera une empreinte et un exemple de management moderne", d'après son personnel, "vous avez été à la hauteur, soyez fier", ajoute l'ancien maire de Château-Gontier et président du Conseil de surveillance de l'hôpital, Jean Arthuis.

Une carrière mobile qui a commencé au CH de Narbonne en 1981 mais aussi où il aura travaillé pendant près de 10 ans en CHU. 40 ans, au service de la santé que Patrick Plassais n’a pas vu passer, "nous faisons des métiers de passion, on ne s'ennuie pas. J'étais venu ici chercher le plaisir à travailler quand on est en proximité des professionnels, sans processus de décision trop lourd. Ici, tout le monde se connaît, on se parle", nous confie Patrick Plassais.

Patrick Plassais

Cet ingénieur de formation se souviendra d'un établissement où il fait bon travailler, "souvent, quand quelqu'un découvre notre établissement, celui-ci me rapporte que ce qui le marque le plus, c'est la qualité de l'accueil et la bonne humeur qui y règne". Mais aussi, d'un établissement précurseur, "on fait figure d'exemple dans la liaison entre la médecine de ville et l'hôpital", et dynamique, "premier employeur du Haut-Anjou".

Patrick Plassais quittera officiellement ses fonctions le 30 juin pour s’installer dans l’Albigeois, "il est temps à mon âge de tourner la page. Croyez bien que mon passage ici, sera gravé à jamais dans mes souvenirs". Son remplaçant a déjà été trouvé, il s’agit d’Eric-Alban Giroux, qui occupait déjà la fonction de directeur au centre hospitalier de Saint-Jean-de-Maurienne. Il a également été directeur de l'Institut de Cancérologie de la Loire.