Mondial du Lion. Avec le cross, Jeanne Rossez espère "remonter dans le classement"

La jeune cavalière de 24 ans est originaire du Lion d'Angers. Malgré l'absence du public, elle vit un rêve

16 octobre 2020 à 12h34 - Modifié : 16 octobre 2020 à 13h02 par Alexis Vellayoudom

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Jeanne Rossez participe à son premier Mondial
Crédit : Catherine Spiesser

Originaire du Lion d'Angers, la cavalière de 24 ans suit les pas de sa maman en participant à son premier Mondial du Lion, "c'est un rêve de petite qui se réalise. Je suis né au Lion d'Angers, je suis toujours venue admirer les plus grands monter ici et aujourd'hui pouvoir le courir, c'est génial". 

Et pourtant, la cavalière française a eu peur de ne pas pouvoir y participer, "il y a eu énormément de compétitions d'annulées. On était déjà ravi que ça puisse se courir. Ca aurait été dommage que les chevaux de cette génération n'aient pas leur championnat du monde. Et puis je savais que cette année, j'avais vraiment une jument qui pouvait y participer. Après étant du lion ça aurait une saveur particulière avec le public", explique Jeanne Rossez. 

Un mondial sans public 

Jeanne Rossez l'admet, un mondial sans spectateurs ça n'aura pas la même saveur, mais pour elle ça facilite la compétition pour les chevaux. Une absence de public qui ne remet pas en cause l'apprentissage de ces chevaux, "je ne pense pas que ça soit un problème, il y aura d'autres compétitions où ils pourront se préparer au public. Après, c'est vrai qu'un concours avec autant de public, c'est assez rare. Par contre quand ça se passe bien, c'est une très bonne expérience, mais que là ça ne soit pas le cas, ce n'est pas dramatique pour l'avenir". 

Objectif : sans faute au cross

Jeanne a passé son épreuve de dressage hier, "avec une note de milieu de tableau. Ca aurait pu être mieux. Maintenant, l'objectif, c'est de ne pas rajouter de points à cette note. D'être double sans faute, dans le cross, le temps et dans le CSO. Je sais que ma jument en est capable, maintenant, c'est la loi de la compétition. Ça dépend de la récupération, il y pas que le facteur technique qui rentre en jeu et puis remonter dans le classement le plus possible". 

Sa discipline préférée, "l'adrénaline du cross, elle est incomparable après c'est aussi la discipline la plus risquée donc j'adore ça, mais je sais que demain, il va falloir être vigilant".