Portraits de femmes : Géraldine Bannier, députée

Elles ont des postes à responsabilité ou de hautes fonctions... comment ces femmes encore trop peu nombreuses vivent-elles leur travail, leur engagement ? Oxygène s'est posé la question avant la Journée des droits des femmes le 8 mars. Dernier portrait de notre série, la députée sud-mayennaise Géraldine Bannier.

8 mars 2019 à 14h12 - Modifié : 8 mars 2019 à 15h50 par Coralie Juret

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Crédit : CJ

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67 % des femmes journalistes interrogées disent avoir victimes de sexisme dans leur rédaction. C'est le résultat d'une enquête sur les réseaux sociaux, par trois collectifs de journalistes, les participants ont majoritairement moins de 40 ans. 

Qu'est-ce que ça change d'être une femme à l'Assemblée Nationale cette fois ? Nous avons posé la question à Géraldine Bannier, députée En Marche du Sud-Mayenne.

Cette question, Géraldine Bannier ne la s'est jamais posée. Ce n'est qu'en politique que le sujet a émergé pour elle, et notamment à son élection comme députée, la première femme à cette fonction en Mayenne. Les premiers temps des habitantes viennent la féliciter, alors des politiques locaux la regardent comme une étrangeté.

"J'ai été éduquée comme mon frère sans aucune différence, et dans mon métier de professeure je ne vivais pas du tout de différences", se remémore avec gratitude Géraldine Bannier. "C'est la première fois de ma vie qu'on va peut-être me renvoyer un peu plus à mon statut de femme. Jusque là j'étais une personne et j'ai toujours fait mes choix, pas en fonction de mon sexe mais d'abord en fonction de mes choix".

L'ancienne maire de Courbeveille a toutefois eu la chance d'entrer à l'Assemblée avec une vague de Marcheurs plus jeunes et plus féminisés. Sa vie de femme "ne doit pas avoir d'impact" sur son engagement en politique : si elle portait le projet d'un premier enfant à bientôt 40 ans, ce serait forcément pendant ce mandat.