Vallées du Haut-Anjou. Un million d'euros pour les entreprises en difficulté

La Communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou met en place un fonds de solidarité local exceptionnel à destination des entreprises de moins de 10 salariés.

14 mai 2020 à 12h45 - Modifié : 14 mai 2020 à 13h11 par Alexis Vellayoudom

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Au centre, Cécilia Madiot, responsable du développement économique du territoire
Crédit : Alexis Vellayoudom

Alors que les entreprises et les commerces redémarrent tout doucement, les aides financières se multiplient. C’est le cas pour la communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou et ses communes. Ils viennent de créer un Fonds de Solidarité local exceptionnel d’un million d’euros, financé à 50 % par la Communauté de communes et 50 % par les communes. "Solidairement, les élus de la Communauté de Communes des Vallées du Haut-Anjou et des communes se mobilisent et tendent la main aux entreprises les plus en difficulté pour gagner ensemble cette bataille", précise Etienne Glémot, le président des Vallées du Haut-Anjou. 

Ce fond est destiné aux TPE, aux micros entreprises et aux indépendants les plus en difficulté et compatible avec d'autres dispositifs de l'Etat ou de la région. Les entreprises doivent avoir 10 salariés maximum réalisant un chiffre d'affaire annuel inférieur à un million d'euros, une perte de chiffre d’affaire de 80 % minimum, immatriculée sur le territoire de la communauté de communes avant le 1er janvier 2020 et sans lien capitalistique directe avec une ou d'autres sociétés, "sauf si l'effectif total cumulé des différentes structures concernées ne dépasse pas 10 salariés". Le montant attribué évolue entre 3 500 euros et 10 000 euros, mobilisable une seule fois. 

La demande est à faire auprès de la Communauté de communes au 02 41 95 31 74. 

Sont exclus du dispositif :


• Les structures se trouvant antérieurement à la date du 1er mars 2020 en cessation de paiement, dépôt de bilan ou redressement judiciaire, procédure de sauvegarde, ou rencontrant tout problème juridique mettant en péril leur stabilité financière ;
• Les sociétés ou activités ayant un objet immobilier, financier, et/ou de gestion de fonds/prise de participation ;
• Les propriétaires de gîtes, meublés, chambres d’hôtes sous statut particulier dont ce n’est pas l’activité principale ;
• Les microentreprises et affaires personnelles dont le chiffre d’affaires représente un revenu d’appoint en complément d’une activité salariée.