Stade lavallois : généreux, les Tango mettent fin à la série noire contre Sochaux

Le Stade lavallois a enfin renoué avec le succès en s'imposant face à Sochaux (2-1). Trois points qui permettent à Laval de croire encore au maintien.

22 avril 2023 à 21h48 - Modifié : 24 avril 2023 à 8h43 par Cyprien Legeay

La joie de Simon Elisor, auteur de son troisième but avec Laval.
La joie de Simon Elisor, auteur de son troisième but avec Laval.
Crédit : Nicolas Geslin/Oxygène Radio

Enfin. Enfin, Laval a stoppé sa série de sept défaites de suite en battant Sochaux. Les Tango se sont montrés valeureux, généreux, et même héroïques par moment Face à une formation qui joue la montée en Ligue 2, les Tango ont mis tous les ingrédients qu'il faut lorsqu'on joue son maintien. Mais surtout, les joueurs d'Olivier Frapolli ont enfin retrouvé le chemin des filets.

Dès l'entame de match, Simon Elisor était à la finition d'un contre bien mené. L'attaquant lavallois gagnait son face-à-face pour inscrire son troisième buts cette saison et mettre Laval sur de bons rails (1-06'). Une première réalisation sur la première occasion du match, Laval n'avait plus habitué à ça ces derniers temps. "Pour moi, nous n'avons pas fait plus que les autres fois, mais nous avons fait différemment, analysait Olivier Frapolli. Notre objectif, c'était de marquer les premiers et ça nous a donné beaucoup de force pour la suite du match."

 

Deux buts sur deux occasions

 

En attendant, Sochaux confisquait le ballon, mais tout s'avérait stérile. Une fois, Aldo Kalulu chauffait les gants d'un Alexis Sauvage impeccable, mais ça ne suffisait pas. Laval décidait de nouveau d'opérer en contre et, sur un ballon repoussé consécutif à une frappe d'Edson Seidou, Antonin Bobichon inscrivait le but du break (2-028'). 

Ensuite, Laval a continué de gérer et de jouer en transition. Tout le monde a tenu son rang, tout le monde a fait ce qu'il fallait. "On peut l'assimiler à un match de Coupe, notait Jordan Adéoti. Nous n'étions pas les favoris, mais nous avons défendu corps et âme. J'ai senti énormément d'agressivité." Dans ses buts, Alexis Sauvage a été impeccable. Bryan Goncalves, lui, a été auteur d'un retour salvateur. Jordan Adéoti, un homme aux trois poumons.

Olivier Frapolli, après la rencontre.
Olivier Frapolli, après la rencontre.
Crédit : Cyprien Legeay

Malgré le but de Moussa Doumbia en fin de rencontre (2-186'), Laval a réussi "à prendre du plaisir dans la douleur", comme disait Kévin Tapoko. Laval a été fort, Laval a fait le match d'une équipe qui se bat et aurait même dû tuer le match en fin de partie. "C'est un soulagement, on est toujours en vie, disait Olivier Frapolli après la rencontre. Nous sommes encore sous perfusion, mais nous sommes toujours en vie."

Si le Stade lavallois n'a pas gagné de points sur Valenciennes, il n'en a pas perdu. Il a aussi repris une petite unité sur Annecy et revient à deux points du maintien. La première victoire depuis plus de deux mois, la dernière datant du 18 février face à Pau.