Trélazé. Une opération de traitement contre la dengue, après la découverte d'un cas

L'opération avait déjà été menée à Nantes il y a quelques semaines. Un traitement insecticide sera effectué à Trélazé dans la nuit de ce jeudi 11 au vendredi 12 septembre, après qu'un cas de dengue ait été confirmé chez une personne qui revenait d’un séjour dans un pays où la maladie circule. 

L'opération sera menée par l'Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire, entre 22h et 1h du matin, dans le quartier de la Chevalerie. Où cette personne serait allée pendant sa période de virémie (pendant laquelle le virus est présent dans le sang et peut infecter un moustique tigre lors d’une piqûre). Objectif : "éliminer les moustiques tigres adultes susceptibles de s’être contaminés en piquant cette personne afin d’éviter qu’ils ne transmettent la maladie à d’autres". L'ARS précise que "le produit utilisé (Aqua K-Othrine) est un insecticide à base de pyréthrinoïdes, autorisé pour cet usage". Le traitement est effectué de nuit, puisque c'est le moment où le moustique tigre est au repos, mais aussi pour limiter l’exposition des habitants au produit pulvérisé et son impact sur la biodiversité.

Rester calfeutré et protéger ses animaux

Les habitants situés dans le périmère concerné ont déjà été prévenus, via des affiches et flyers, des précautions à prendre, à savoir : rester à l’intérieur pendant l’intervention ; fermer portes et fenêtres, couper la ventilation ; rentrer les animaux domestiques ; protéger les animaux aquatiques et à sang froid ; couvrir ou déplacer les ruches ; couvrir piscines, bassins, bacs à sable ; rentrer le linge, mobilier de jardin, jouets. Après l’intervention, l'ARS préconise de nettoyer les meubles de jardin, les jeux d’enfants, et laver les fruits et légumes du potager avant leur consommation.

Pour rappel, la dengue est transmise à l’être humain par piqûre de moustique tigre. Elle se manifeste par différents symptômes, notamment une fièvre brutale, des douleurs articulaires et musculaires, des céphalées, des nausées ou des éruptions cutanées. La plupart des formes sont bénignes, mais certaines peuvent évoluer vers des formes graves nécessitant une hospitalisation. Il n’existe pas de traitement spécifique, rappelle l'ARS, d’où l’importance de la prévention avec des vêtements longs, moustiquaires ou répulsifs.