Grippe Aviaire : les éleveurs de volailles agacés par le retard des aides

Une trentaine d'éleveurs de volailles ont répondu à l'appel de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs 49 pour réclamer les aides liées à la première vague de grippe aviaire, alors qu'une deuxième vague touche le Maine-et-Loire.

4 octobre 2022 à 12h34 - Modifié : 5 octobre 2022 à 9h13 par Alexis Vellayoudom

Une trentaine d'éleveurs étaient présent

Crédit : Cyprien Legeay

Hier matin, une vingtaine d’éleveurs de volailles du Maine-et-Loire ont bouché l’entrée de France AgriMer à Angers, à l’aide de caisse à volailles. Ils répondaient à l’appel de la FDSEA et les Jeunes agriculteurs 49 pour dénoncer le retard des aides pour faire face à la 1er vague de grippe aviaire, "on nous promet l’avance de trésorerie dans la semaine voire dans la journée. Le jour où on fait une manifestation… Le problème, c’est que c’est que 50% des dédommagements qui sont promis pour le moment", nous a confié Frédéric Robert secrétaire général FDSEA 49. 


 

Titre :Frédéric Robert, secrétaire général de la FDSEA 49

Crédit :Cyprien Legeay

 


Une deuxième vague dans le Haut-Anjou


 


Les éleveurs doivent aussi faire face à la deuxième vague. Depuis deux semaines, trois foyers ont été identifiés dans le Haut-Anjou dont deux au Tremblay et un élevage de dinde à Villemoisan, "on a trois salariés qui vont être au chômage partiel et nous, agriculteurs, on est trois associés, on a rien. On a aucune aide pour l'instant. On a déjà eu un arrêt de production au printemps, là, on a fait une déclaration de perte. On espère avoir des aides sur ces déclarations qui nous permettront de rembourser les charges de structure. Sinon autrement, la solution ça sera peut-être d'aller travailler à l'extérieur", témoignait Yannick Gohier, le gérant de la ferme-auberge de la Touche au Tremblay où 7 500 volailles ont été abattues. 

Les éleveurs ont muré l'entrée de France AgriMer à Angers avec des caisses à volaille

Crédit : Cyprien Legeay