Château-Gontier : manifestation de soignants "oubliés" du Ségur de la santé

Le plan de soutien aux soignants leur a permis de bénéficier d'une revalorisation salariale de 183€ mensuels. Mais un service du centre hospitalier rattaché au secteur médico-social n'y a pas le droit, il manifestait hier.

17 novembre 2020 à 21h00 - Modifié : 17 novembre 2020 à 23h52 par Coralie Juret

Les 19 personnels du SSIAD du Centre hospitalier du Haut-Anjou étaient en grève hier. Ils étaient un

Elles ont tout bonnement été "oubliées". Une quinzaine d'aides-soignantes manifestait ce mardi 17 novembre devant le centre hospitalier du Haut-Anjou, à Château-Gontier. Elles travaillent pour le SSIAD, le service de soins infirmiers à domicile qui y est rattaché depuis janvier. Mais pour les 19 agents, la bonification de salaire du Ségur de la Santé, c'est zéro.



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"Même diplôme = même salaire", réclament les manifestantes "en colère" ce mardi 17 novembre.



Quatre ans que le point d'indice est gelé dans la fonction publique hospitalière. Ses agents ont eu le droit à 183€ mensuels de revalorisation après les applaudissements et le premier confinement. Pas le SSIAD, qui fait partie du secteur médico-social. "Un coup de massue" pour Laurence et Laurence, aides-soignantes en soins infirmiers à domicile.


Incompréhension d'autant plus grande qu'elles ont, elles aussi prêté main forte à l'hopital pendant la première vague. A profession égale et "diplôme égal", soulignent Marion et Pauline. "Nous sommes importantes dans le maintien à domicile, sans qu'on nous donne les moyens", déplore de son côté Myriam, qui manifeste pour la première fois.


Incompréhension partagée par la direction du centre hospitalier castrogontérien qui s'inquiète pour l'attractivité de ces métiers, et soutient leurs revendications. Un courrier a été envoyé en ce sens au Premier Ministre vendredi 13 novembre par la Fédération hospitalière de France.