Disparition d'une jeune fille de 17 ans : une enquête ouverte pour "enlèvement et séquestration" indique la procureure de Laval

Les recherches n'ont, pour le moment, rien donné, mais une enquête a été ouverte pour "enlèvement et séquestration". Les 200 gendarmes sur place, étendent les recherches sur une zone de 190 hectares.

9 novembre 2021 à 18h44 par Alexis Vellayoudom

Image d'illustration

Crédit : CJ

Toujours aucune nouvelle de la jeune fille de 17 ans disparue hier en fin d'après-midi sur la commune de Saint-Brice. Ce mardi, la procureure de la République faisait un point sur la situation. 


 


Une enquête ouverte pour "enlèvement et séquestration"


 


Les autorités ont confirmé que c'est le père de la jeune femme qui a alerte les gendarmes vers 18h40. La jeune fille, étudie dans un lycée de la région. Elle est décrite comme sportive, bien entourée et avait l'habitude d'aller courir vers 16h sur le même parcours, "son père s'est rendu sur le parcours, ses recherches l'ont amené à découvrir différents effets qu'il reconnaît comme appartenant à sa fille", précise la procureure. 


Parmi ses effets, en cours d'analyse, figureraient des écouteurs tâchés de sang, mais l'information n'a pas été confirmée. A ce stade des investigations, une enquête a été ouverte pour "enlèvement et séquestration", mais les éléments recueillis ne permettent pas d'écarter d'autres pistes, "qu'elle soit criminelle, accidentelle ou de fuite", souligne les autorités. Il a été rappelé que ce chef peut devenir une peine délictuelle dans l'hypothèse où l'auteur des faits libère volontairement ou rapidement la personne retenue. 


Un homme d'une quarantaine d'années a été placée en garde-à-vue, "afin de permettre d'éclaircir son emploi du temps au vu des quelques incohérences de ses premières déclarations. Alors qu'il se trouvait, hier soir, alcolisé", précisé la procureure. Une remise en liberté n'est pas exclue.  


 


Les recherches étendues sur 190 hectares


 


Depuis 14 heures, 200 militaires sont mobilisés, "jusqu'à nouvel ordre" a précisé le Commande du groupement de gendarmerie de la Mayenne dont une dizaine de plongeurs, deux équipes cynophiles de Caen et Evreux avec des Saint-Hubert, spécialisés dans la recherche de personnes, un hélicoptère de la section aériene de Rennes, une équipe du peloton à cheval du Lion d'Angers, des motocyclettes pour faire des recherches dans une zone de 190 hectares, boisée et avec des étendues d'eau, "le terrain est difficile", décrit la procureure


Une quarantaine d'enquêteurs sont sur place, aidés par la police technique et scientifique a indique le Commandant de la section de recherche d'Angers. "La priorité, c'est de retrouver cette jeune fille, le plus rapidement possible", ont insisté les autorités. 


Pour respecter les investigations "nombreuses" et qui viennent de commencer, la procureure demande aux personnes voulant aider la famille de ne pas circuler dans les zones de recherche.